Le château de Buzet n’était pas « hors d’eau hors d’air », comme il se dit dans le jargon du bâtiment. A savoir, que l’eau, l’air, les animaux…  s’y engouffraient aisément depuis des années et accéléreraient sa dégradation. Lors du l’achat du château par la coopérative des Vignerons de Buzet fin 2018, un considérable travail de débroussaillage des façades et des terrasses a été effectué en premier lieu, permettant également de faciliter le diagnostic de l’architecte en Chef des Monuments Historique. Très rapidement, il a fallu prioriser les travaux d’urgence et après la tourelle fissurée de l’église, il était temps de s’attaquer au château, dont l’état était également préoccupant.

Le château juste après son achat en octobre 2018, envahi par la végétation

Mettre hors d’eau et hors d’air était donc la première étape primordiale à accomplir pour cristalliser le site et le sauver d’un péril de plus en plus menaçant.

C’est maintenant chose faite avec cette première tranche de travaux de sécurisation sur le château.  Les travaux ont démarré à la mi février et se sont achevés début mai. Non seulement le château a été mis hors d’air, mais également renforcé à l’aide de solides étaiements. Toutes les ouvertures ont été sécurisées avec de panneaux de plexiglass, les volets ont été réparés ou remplacés et repeints. Les solides étaiements en bois, à l’extérieur mais aussi à l’intérieur, viennent maintenir une structure fragilisée par les remaniements successifs du bâtiment depuis des siècles, pas toujours effectué dans les règles de l’art.

Quelques images du chantier :